Auvergne-Rhône-Alpes : la puissance numérique au service de l’innovation et de la réindustrialisation

Auvergne-Rhône-Alpes : la puissance numérique au service de l’innovation et de la réindustrialisation

3 questions à …

Sophie Blachère, Conseillère régionale Auvergne-Rhône-Alpes

Pourquoi l’innovation numérique est-elle un axe de développement fort de la Région ?

Comme le répète notre Président Laurent Wauquiez depuis 2016, nous ne voulons pas d’une Région qui se repose sur ses lauriers. Auvergne-Rhône-Alpes est la 1ère région industrielle française, nous en sommes très fiers , nous continuons nos actions en créant en Auvergne-Rhône-Alpes, les emplois de demain et accompagnons l’ensemble de nos entrepreneurs dans leur virage digital.

Nous avons des talents, nous avons des pépites. Auvergne-Rhône-Alpes a tous les atouts pour devenir la Silicon Valley européenne.

Comment accompagnez-vous les entreprises, quels sont vos leviers d’action ?

Nos trois grands axes  sont :

     1-  Aider nos jeunes à aller vers ces métiers. Si on veut se développer, il faut avoir des personnes formées au digital, aux nouvelles technologies, au développement.
    2-  Aider nos start-up à grandir en les accompagnant financièrement.
    3- Aider nos industries à organiser la bascule en direction du digital.

Nous avons ainsi créé le Campus Région du Numérique. Vaisseau amiral de notre ambition dans le domaine digital, il réunit chercheurs, étudiants, entreprises , experts de pôles de compétitivité et cluster, autour de quatre plateformes d’innovation. Nous permettons à nos entreprises d’anticiper les virages pour digitaliser leurs processus.

Nous prenons également au sérieux le sujet des cybermenaces afin de  protéger notre patrimoine économique et conserver notre souveraineté en sélectionnant et nous dotant d’outils efficaces.Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises, notre agence économique, est l’autre bras armé au service de nos entrepreneurs. En 2022, nous avons ainsi pu accompagner plus de 10 000 entreprises et conforter 16 900 emplois. La force de frappe de ce guichet unique n’est plus à démontrer.

Enfin et c’est un atout de taille : nous avons bâti des dispositifs d’aide simples, lisibles et accessibles. La paperasse administrative et le poids des normes est un mal français qui ronge notre compétitivité.

La réindustrialisation est un sujet qui tient à cœur au Président de Région, comment la mettez-vous en œuvre ?

La relocalisation de nos industries, c’est LA priorité. Non seulement parce que cela crée des emplois ici dans nos territoires mais aussi parce que cela protège notre planète : quand on produit chez nous on réduit les importations qui sont le premier facteur d’émission de CO2. Nous n’avons pas attendu les crises du Covid, énergétique et ukrainienne pour nous en préoccuper. Laurent Wauquiez avait très bien compris avant cela que la France était en train de perdre sa souveraineté dans de nombreux secteurs stratégiques. Un exemple qui marie réindustrialisation et numérique : La Région a ainsi aidé le projet ASF 4.0 du groupe Chamatex : elle produit aujourd’hui sur le plateau ardéchois des chaussures de sport 100% française pour des grandes marques ; c’est cela le pari gagnant de l’innovation ! En 2021, nous avons voté un plan stratégique de relocalisation. Celui-ci est le plus ambitieux de France avec 1,2 milliard d’euros dédié pour créer 30 000 emplois supplémentaires. Et il a déjà largement porté ses fruits. Plus de la moitié des projets de relocalisation en France se font dans notre région Auvergne-Rhône-Alpes. C’est une immense fierté pour nous. Cela nous place en effet comme l’une des cinq régions européennes les plus attractives.